La notion de continuité écologique
La continuité écologique des cours d’eau se définit par :
La libre circulation des organismes vivants et leur accès aux zones de reproduction, de croissance, d’alimentation ou d’abris.
- Le bon déroulement du transport des sédiments charriés par le cours d’eau, qui permet de façonner les habitats (lieux de vie) nécessaires aux différentes espèces.
C’est donc un élément important pour le bon état de nos rivières.
Actuellement de nombreux obstacles sur les cours d’eau peuvent impacter la continuité : seuils artificiels (ex. : enrochements, clapets), déversoirs ou vannages de moulin, usines hydroélectriques, étangs ou passages busés.
En fonction de leur configuration ou de leur gestion, ces ouvrages transversaux peuvent entraîner une altération de la qualité du milieu aquatique :
- Difficulté de déplacement des organismes : par exemple montaison et/ou dévalaison des poissons migrateurs impossible ou retardée ;
- Colmatage des substrats en amont des obstacles et déficit sédimentaire en aval ;
- Uniformisation du milieu : transformation de la rivière en plan d’eau, baisse de la diversité des habitats et régression des espèces d’eau courante ;
- Augmentation potentielle de la température, de l’évaporation, et des phénomènes d’eutrophisation.
Les ouvrages à l’abandon ou mal gérés peuvent également induire des risques d’inondation.
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La réglementation et le nouveau classement des cours d’eau
Pour limiter l’impact des ouvrages sur les rivières, la loi sur l’eau et les milieux aquatiques de 2006 définit un classement des cours d’eau à enjeux en deux listes dans le cadre de l’article 214-17 du code de l’environnement :
L’étude sur les ouvrages hydrauliques
L’Indre étant classée au titre de l’article 214-7 du code de l’environnement, la CDC a informé les propriétaires d’ouvrages transversaux sur la réglementation et souhaite les accompagner techniquement et financièrement pour y répondre.